Prix Serge Hocquenghem

Objectifs du Prix Serge Hocquenghem

En récompensant tous les deux ans le travail de ceux qui, dans l’enseignement scientifique du secondaire à l’université, ou dans la vulgarisation scientifique, développent des outils de qualité et expérimentent des usages prometteurs d’outils existants, ce Prix vise, pour le bénéfice de tous les acteurs de la communauté éducative :

 à promouvoir une utilisation pédagogiquement pertinente et innovante d’outils numériques pour les sciences ;
 à contribuer à ce que l’enseignement mathématique, et plus généralement scientifique, profite mieux de la révolution numérique qui bouscule les pédagogies traditionnelles ;
 à consolider, prolonger et diffuser le développement d’outils pédagogiquement prometteurs ;
 à promouvoir et disséminer des usages pédagogiquement pertinents d’outils insuffisamment connus et pratiqués.

Travail des membres de l’AID

 Démarchage pour constitution d’un premier Jury, préférentiellement désigné par « Conseil Scientifique et Prospectif » (CSP).
 Rédaction et transmission aux membres du Jury de fiches synthétiques ou vidéos explicatives sur des développements technologiques qui pourraient apporter une plus-value à la communauté éducative.
 Rédaction de fiches sur diverses personnes (physiques ou morales) éligibles pour le Prix, ci-dessous désignés comme « nominables ».

Un minimum de 5 nominables par édition de Prix est requis. Des nominables non retenus pour une édition précédente peuvent de nouveau être présentés aux membres du Jury à la condition que l’activité de la personne éligible au Prix continue à se déployer et justifie un nouvel examen attentif, auquel cas la fiche synthétique de présentation sera l’objet d’un addendum.

Travail du Conseil Scientifique et Prospectif (CSP)

 Garder tout au long des deux ans, « en tâche de fond », une attention particulière à des usages pédagogiques innovants de technologies existantes, ou à des technologies émergentes.
 Mettre en contact, lorsque l’opportunité se présente, les acteurs innovants avec les structures et dispositifs de soutiens financiers adéquats.
 Lire les notes de synthèse ou visionner les vidéos explicatives que des membres de l’AID lui transmettront sur des développements informatiques, sur des usages intéressants d’outils disponibles, sur la présentation du travail de personnes physiques ou morales éligibles au Prix.
 Le CSP se chargera d’attirer l’attention des promoteurs du logiciel libre sur les idées de développement. A minima, si aucune force vive n’est repérée dans ce milieu pour développer l’idée et la réaliser en outil opérationnel, le CSP mettra à jour une « liste d’innovations souhaitables en recherche de développeurs » qu’elle diffusera dans divers réseaux. Dans le cas où les forces bénévoles ou militantes du libre sont posément jugées en incapacité de porter l’innovation vers plus de maturité, le recours à l’entreprise privée peut s’avérer intéressant, et le CSP pourra prendre l’initiative de proposer des partenariats avec une entreprise ou avec des structures dont le métier et le montage de tels partenariats.

Tout cela essentiellement en télétravail, par soucis de ne pas trop impacter l’agenda des membres et la trésorerie de l’AID en frais de déplacements et d’hébergements. Le déplacement et l’hébergement sera toutefois pris en charge pour la remise du Prix, et un effort financier sera fait pour que l’ensemble des membres du CSP puissent se réunir physiquement au moins une fois tous les deux ans, préférentiellement pour une journée de débats conclue par l’élection du ou des Lauréats.