Article 1 :
montant que recevra le récipiendaire
Le Lauréat recevra la somme de 7 500 euros. En cas de difficultés pour départager deux personnes jugées également méritantes, on attribuera une somme de 5 000 euros au deux Lauréats, ex-aequo.
Article 2 :
fréquence-agenda
Le Prix sera attribué une fois tous les deux ans et remis lors d’un événement majeur réunissant un large public d’enseignants de mathématiques ou de sciences, tel que les journées nationales de l’Association des Professeurs de Mathématiques de l’Enseignement Public (APMEP).
Article 3 :
composition initiale du conseil scientifique et prospectif pour le Prix
– Sylvie Alayrangues (Université de Poitiers, Société Informatique de France)
– Emmanuel Beffara (Université de Grenoble, IREM de Grenoble)
– Anne-Marie Boutin (Agence pour la Promotion de la Création Industrielle)
– Étienne Ghys (École Normale Supérieure de Lyon et Académie des Sciences)
– Christian Mercat (AID, IREM de Lyon)
– Daniel Perrin (Université Paris-Sud)
– Dominique Tournès (SPHERE, IREM de la Réunion)
– Cédric Villani (Université Claude Bernard Lyon 1, Institut Henri Poincaré)
Article 3 bis :
Renouvellement du CSP
Un membre du CSP qui désire laisser sa place pour l’édition suivante proposera à l’AID une personnalité pour le remplacer, qui une fois avalisé par le Président de l’AID vaudra amendement de l’article 3. Un lauréat peut être sollicité pour faire partie du CSP suivant.
Article 4 : éligibilité pour recevoir le Prix
Aucun membre du CSP ni membre de l’AID, ni l’AID n’est éligible.
Est éligible pour le Prix Serge Hocquenghem toute autre personne physique [1] rattachée au monde de l’enseignement, de la recherche, du développement, de la vulgarisation scientifique.
Outre les enseignants et les enseignants et enseignants-chercheurs, un lauréat pourra être un développeur, un thésard/étudiant, un essayiste, un ingénieur, un designer, un bricoleur inspiré, ou toute personne morale regroupant de telles personnes physiques.
Article 5
Protocole de sélection des nominables
Des suggestions peuvent être envoyées à l’AID. Une veille technologique et pédagogique est assurée essentiellement par les membres de l’AID et par les membres du CSP, afin d’établir une liste de personnes éligibles au titre de travaux divers.
Article 6
critères d’éligibilité-champs de la veille technologique
Le récipiendaire peut-il ne pas être matheux ? Ne pas être scientifique ? Ne pas être français ?
Le récipiendaire peut ne pas être mathématicien, ne pas être scientifique ou ne pas être français, même si le champ où se concentrera la veille technologique sera surtout l’enseignement et la vulgarisation des mathématiques et des sciences. On sera attentif en particulier aux transdisciplinarités mathématique-sciences physiques et mathématique-informatique. Les outils innovants et usages innovants d’outils existants concernés par le Prix peuvent en outre être a-disciplinaires, et utilisables de la maternelle à l’université [2]. La veille technologique n’a pas à être exclusivement nationale. En particulier, si un outil performant et/ou un usage pertinent d’outil a fait ses preuves ailleurs qu’en France, alors toute personne prenant en charge la traduction de son interface en français et sa diffusion/promotion en France devient éligible pour le Prix, et ce même si le traducteur/promoteur n’est pas français. L’apport des personnalités du CSP sera à ce titre crucial, du fait de leurs contacts professionnels internationaux.
Article 7
les critères d’appréciation et de classement
Le champ thématique étant très vaste, il est difficile, pour ne pas dire illusoire, de dégager un corpus de critères objectifs et communs permettant de classer par mérite la liste des éligibles [3]. Tout en assumant l’incontournable part de subjectivité de ce classement, le CSP portera une attention particulière à trois critères objectifs : la quantité de travail accomplie hors cadre rémunéré, la révélation effective d’un potentiel jusqu’alors inconnu ou confus, et la faisabilité de la dissémination de la plus-value pédagogique dont l’innovation primée est porteuse.
Article 8
Protocole formel d’élection du lauréat
Une fois un travail de repérage suffisamment étoffé, le Comité Scientifique pourra alors intensifier ses débats, au plus tard le dernier mois avant la remise. Le CSP pourra demander à que soit approfondie, par la personne éligible elle-même, la description du travail effectué ainsi que les conditions dans lesquelles son travail a été mené. Les membres du jury bloqueront dans la mesure du possible une journée pour finaliser ses débats, amorcés par messagerie électronique. Le présent article 8 ne définit pas a priori de protocole de vote à bulletin secret, à plusieurs tours [4], etc.
Annexe
Composition du conseil scientifique et prospectif pour le Prix en 2021
– Sylvie Alayrangues (Université de Poitiers, Société Informatique de France)
– Aurélien Alvarez (École Normale Supérieure de Lyon)- Emmanuel Beffara (Université de Grenoble, IREM de Grenoble)
– Arnaud Chéritat (Université Paul Sabatier, Institut de Mathématiques de Toulouse)
– Christian Mercat (AID, IREM de Lyon)
– Dominique Tournès (SPHERE, IREM de la Réunion)
– Cédric Villani (Université Claude Bernard Lyon 1)